La FCFA réagit au refus du gouvernement de l’Ontario de financer l’Université de Sudbury

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante concernant le refus du gouvernement de l’Ontario d’accréditer et de financer l’Université de Sudbury :

« Quand un gouvernement annonce une nouvelle un vendredi en fin d’après-midi à la veille de la Fête du Canada, c’est qu’il sait qu’elle ne sera pas bien reçue. Et effectivement, la fin de non-recevoir adressée à l’Université de Sudbury n’est pas acceptable. C’est comme si on mettait la clé dans la porte du lieu de naissance du drapeau franco-ontarien.

Quand on pense aux coupures majeures faites par l’Université Laurentienne dans les programmes francophones au cours des deux dernières années, quand on considère l’immense liste de défis auxquels les francophones doivent faire face pour étudier en français sans quitter leur région, il est difficile de voir autre chose dans cette décision qu’une énième injustice. Et ce, après que la francophonie aie passé tout ce temps à documenter ces défis avec les États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire l’an dernier.

La francophonie de l’Ontario a montré, avec la crise du Règlement XVII en 1912, celle de SOS Montfort en 1997 et celle de l’Université de l’Ontario français en 2018, qu’elle ne baisse jamais les bras. Ce sera le cas cette fois-ci également et elle aura la solidarité de toute la francophonie canadienne.

La FCFA appuie entièrement l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario dans ses démarches auprès du gouvernement provincial sur cette question ».

Déclaration à l’occasion de la Fête du Canada

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête du Canada :

« En cette veille du 156e anniversaire de la Confédération canadienne, je ne peux m’empêcher de penser au formidable pas en avant que notre pays vient de franchir avec la nouvelle Loi sur les langues officielles, qui a reçu la sanction royale il y a deux semaines à peine.

Avec cette loi, qui reconnait que le français est, de nos deux langues officielles, celle qui est vulnérable et qui a besoin de protection partout au pays, y compris au Québec, le Canada passe à un autre niveau en termes de dualité linguistique. Il se donne les outils pour être, véritablement, un pays leader de la Francophonie autant que du Commonwealth. Un pays qui mettra de l’avant deux langues officielles utilisées par une diversité croissante de personnes de toutes origines et de langues maternelles, tout en travaillant à la revitalisation, à la réappropriation et à la visibilité des langues autochtones.

Ce faisant, le Canada peut devenir une référence mondiale en termes de vivre-ensemble et de traitement des minorités.

En ce 1er juillet, je souhaite bonne Fête du Canada à tous ceux et toutes celles qui la célèbrent et surtout à tous et toutes ces francophones qui se sont mobilisés, des années durant, pour doter notre pays d’une Loi sur les langues officielles forte, moderne et respectée ».

Déclaration à l’occasion de la Journée canadienne du multiculturalisme

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée canadienne du multiculturalisme :

« Cette journée est une belle occasion de rappeler qu’au Canada, le français est une langue de diversité. Au fur et à mesure que l’immigration transforme la francophonie, celle-ci devient de plus en plus multiple et plurielle.

Cette mutation, qui s’inscrit dans une longue tradition de nos communautés en matière d’accueil de francophones issus de la diversité, représente une occasion inestimable. Elle nous impose aussi un devoir et un travail : s’engager individuellement et collectivement envers une francophonie inclusive, soucieuse du bien-être et de la participation des personnes d’origine immigrante qui nous font l’honneur de choisir de s’établir parmi nous.

En fait, cet engagement n’est pas optionnel : il en va du vivre-ensemble, de la cohésion et de l’avenir même de notre francophonie ».

Déclaration à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête de la Saint-Jean-Baptiste :

« Le 24 juin est une journée de festivités pour les francophones dans diverses régions du pays. En plus des célébrations partout au Québec, il y a le défilé de la Saint-Jean à La Broquerie au Manitoba, vieux de plus de 125 ans, la Solstice Saint-Jean à Whitehorse au Yukon, le Festival de la St-Jean de la région de Kapuskasing en Ontario, et j’en passe.

Cela nous rappelle que nous avons en partage une fierté de vivre en français et une détermination à nous affirmer dans cette langue. À cet égard, il est en train de naître un front commun sans précédent pour la défense du français partout au pays. À preuve, le gouvernement fédéral et le Québec se sont donné la main pour que soit adoptée une nouvelle loi qui reconnait que le français est la langue officielle qui a besoin de davantage de protection et de promotion pour atteindre l’égalité réelle avec l’anglais. Cette loi vient tout juste d’être ratifiée cette semaine.

Nous, les 11 millions de personnes qui parlent le français en territoire canadien, représentons une force et un potentiel incalculables. Comme le Québec, les francophones qui vivent dans les neuf autres provinces et les trois territoires croient en une francophonie rassembleuse, engagée et solidaire.

Je souhaite un excellent 24 juin à tous ceux et toutes celles qui fêtent aujourd’hui et bonne fête nationale aux Québécoises et aux Québécois. Ensemble en français! »

Déclaration à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones :

« Il demeure absolument essentiel de réitérer notre engagement collectif à faire de l’espace pour les langues autochtones et les peuples et collectivités qui les parlent. La FCFA souscrit entièrement à l’idée que davantage d’actions sont requises pour promouvoir la revitalisation, la réappropriation et l’usage de ces langues.

Qu’on puisse entendre les enfants jouer dans leur langue dans la cour d’école, que les langues autochtones soient connues, visibles et audibles dans l’espace publique, qu’elles soient traitées avec le respect qui leur revient : ce sont des objectifs qui nous interpellent tous et toutes.

Aujourd’hui, la FCFA réitère son engagement solennel à travailler dans le dialogue, l’écoute et un esprit de réconciliation avec les peuples autochtones vers cet objectif. ».

Le projet de loi C-13 franchit la ligne d’arrivée : une soirée historique pour la francophonie

« Aujourd’hui, le Canada a fait un grand pas en avant vers l’égalité réelle du français avec l’anglais. C’est un moment historique pour notre pays, après six ans de travail, on vient finalement de changer de paradigme en matière de langues officielles ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, après l’adoption par le Sénat du projet de loi C-13, Loi visant l’égalité réelle entre les langues officielles du Canada.

La nouvelle loi reconnait que le français est vulnérable partout au pays et requiert des mesures spécifiques de protection. Elle confère de nouveaux pouvoirs d’ordonnance et de sanction au commissaire aux langues officielles, centralise davantage la coordination de la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles au sein de l’appareil fédéral et précise les obligations de consultation et de mesures positives des institutions fédérales envers les minorités linguistiques. Elle crée également une obligation pour le gouvernement d’adopter une politique en matière d’immigration francophone avec l’objectif de rétablir le poids démographique des communautés francophones et acadiennes.

La nouvelle loi recevra la sanction royale sous peu, aboutissement de six longues années de travail par les communautés et les parlementaires pour moderniser la Loi sur les langues officielles. La FCFA et son réseau ont investi des milliers d’heures d’efforts dans cette entreprise depuis que la modernisation de la Loi est devenue la priorité politique numéro un de la francophonie, en 2017.

« C’est une journée qu’on vit avec beaucoup d’émotion, un immense sentiment d’accomplissement et surtout une fierté indescriptible pour un réseau francophone qui s’est tenu debout et qui a porté ce dossier avec détermination et persistance. Je remercie du fond du cœur tous ceux et toutes celles qui ont donné de leur temps, de leur expertise et de leur énergie », dit Mme Roy.

Outre tous et toutes les francophones qui se sont mobilisés pour ce dossier, la FCFA tient à remercier chaleureusement les parlementaires qui ont reconnu l’urgence d’agir pour protéger le français et ont montré un leadership au-delà des lignes de partis à cet égard.

La Fédération tient à saluer, plus particulièrement, le travail de la ministre des Langues officielles, l’honorable Ginette Petitpas-Taylor, ainsi que du sénateur René Cormier, parrain du projet de loi au Sénat.

La Fédération est consciente que l’adoption de la loi doit maintenant être suivie de décrets et de prise de règlements. La FCFA reprendra le travail à cet égard avec le gouvernement au cours des prochaines semaines.

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