Déclaration à l’occasion de la Journée provinciale de la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Marie-France Kenny, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée provinciale de la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador :

«De Cap-Saint-Georges à Happy Valley-Goose Bay, de St-Jean à Labrador City, les citoyens et les citoyennes francophones sont des gens qui se lèvent chaque matin déterminés à vivre en français. Ils nous rappellent que c’est ce geste quotidien, répété des milliers de fois dans la province et partout au pays, qui fait vivre la francophonie canadienne, qui lui donne sa voix.

C’est pourquoi je me réjouis que cette année, des célébrations aient eu lieu dans les quatre principales communautés francophones de la province et qu’à chaque endroit, il y ait eu une levée du drapeau franco-terre-neuvien-et-labradorien. Il faut que notre francophonie, partout au pays, soit vue et entendue. Il faut que tous et toutes voient notre fierté.

Je souhaite une excellente Journée à tous les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador. J’en profite également pour féliciter le Centre scolaire et communautaire des Grands-Vents de Saint-Jean à l’occasion de son dixième anniversaire, et le Centre scolaire et communautaire Ste-Anne de La Grand’Terre à l’occasion de son 30e anniversaire ».

Panel sur la dualité linguistique et la Loi sur les langues officielles : les trois principaux partis acceptent l’invitation de la FCFA

La FCFA est fière d’annoncer que les trois principaux partis politiques fédéraux ont accepté son invitation à participer à un panel sur la dualité linguistique et le respect de la Loi sur les langues officielles. Quelque 200 personnes assisteront à ce panel qui aura lieu à l’Université d’Ottawa le jeudi 4 juin, en marge de la 40e Assemblée générale annuelle de la FCFA. Il sera diffusé en direct sur le Web sur le site de iVote-jeVote et enregistré pour diffusion en différé par la chaîne parlementaire CPAC.

Au cours de ce panel, Jacques Gourde (Parti conservateur du Canada), Yvon Godin (Nouveau Parti démocratique) et l’hon. Stéphane Dion (Parti libéral du Canada) présenteront la vision et les engagements de leur parti sur une variété d’enjeux touchant la francophonie et la dualité linguistique au pays.

« À l’approche des élections fédérales, les francophones partout au pays tiennent à savoir où se situent les partis sur les grandes questions qui touchent le respect de la Loi sur les langues officielles et l’essor des collectivités de langue française. Nous sommes très heureux que les trois partis aient accepté de participer à ce panel », déclare la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.

La FCFA invite les citoyens et les citoyennes francophones à envoyer des questions en vue du panel, d’ici le 2 juin, à l’adresse info@fcfa.ca. D’autre part, ceux et celles qui souhaitent poser des questions durant le panel pourront le faire sur Twitter en utilisant le mot-clique #panelLO2015 ; la Fédération s’engage à ce qu’une ou deux questions au cours du panel proviennent des médias sociaux.

Le panel sur la dualité linguistique et la Loi sur les langues officielles sera animé par Linda Godin, de la chaîne éducative TFO. La FCFA apprécie le soutien logistique de la Chaire de recherche Jean-Luc Pepin de la Faculté des Sciences sociales de l’Université d’Ottawa dans l’organisation de cet événement.

Rapport Houle sur le financement de CBC/Radio-Canada : la preuve que le diffuseur public n’a plus les moyens de remplir son mandat

« On se doutait qu’avec les rondes de compressions à n’en plus finir, on en était arrivés à un point où notre diffuseur public n’a plus les moyens de s’acquitter de son mandat, particulièrement à l’extérieur du Québec. Maintenant on en a la preuve ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny, en réaction aux conclusions du rapport produit par le consultant Michel Houle sur le financement de CBC/Radio-Canada. Ce rapport a été dévoilé cet après-midi, lors d’une conférence de presse, par les ministres Jean-Marc Fournier (Québec) et Madeleine Meilleur (Ontario).

Le rapport confirme notamment qu’entre 1990 et 2014, les crédits parlementaires de CBC/Radio-Canada ont augmenté d’un peu moins de 0,5 % en dollars courants, alors que les dépenses gouvernementales ont augmenté de 74 %. On y lit également qu’entre 2011 et 2015, le diffuseur public aurait perdu plus de 100 M$ de financement public ciblé spécifiquement sur la programmation. De plus, l’auteur écrit que « si CBC/Radio-Canada est confrontée à une crise de financement qui l’amène à […] mettre en œuvre des compressions budgétaires qui affectent directement la programmation locale et les effectifs des stations régionales desservant les communautés francophones et acadiennes […] le problème vient incontestablement de la stagnation des crédits parlementaires ».

« C’est un rapport qui est assez effarant à lire, mais au moins nous sommes fixés sur ce qu’il en est de la capacité de la société d’État à remplir son mandat. Ça ne résoudra pas l’enjeu de la myopie de Radio-Canada quand ça vient au reflet de nos communautés, mais si on peut au moins mettre un frein à l’écroulement de notre diffuseur public national, on aura fait un énorme pas en avant », commente Mme Kenny.

Alors que le Canada est virtuellement déjà en campagne électorale fédérale, la FCFA exhorte les partis politiques à prendre connaissance des pistes de solution que propose le rapport Houle pour consolider le financement de CBC/Radio-Canada, et à prendre des engagements concrets à cet égard. La Fédération invite aussi les citoyens et les citoyennes à se mobiliser sur cet enjeu.

« C’est le temps de se lever. C’est le temps de dire haut et fort que nous avons besoin d’un diffuseur public robuste et véritablement national. Assurons-nous que nos candidats, députés et sénateurs le sachent. Et puisque le CRTC tiendra des audiences publiques sur la situation de la programmation locale plus tard cette année, soyons-y en masse pour que notre message soit entendu », souligne Mme Kenny.

La FCFA tient à remercier les ministres Fournier et Meilleur pour le leadership dont ils font preuve par rapport à l’enjeu de l’effritement des services de Radio-Canada.

Présidence et vice-présidence de la FCFA : six candidats et candidates en lice

Six citoyennes et citoyens francophones ont posé leur candidature en vue des élections à la présidence et à la vice-présidence de la FCFA. Ces élections auront lieu à l’occasion de la 40e Assemblée générale annuelle de l’organisme, le samedi 6 juin.

Deux personnes briguent la présidence de la FCFA, soit Réjean Grenier (Ontario) et Sylviane Lanthier (Manitoba). Les candidats à la vice-présidence sont Ali Chaisson (Terre-Neuve-et-Labrador), Jean Johnson (Alberta), Audrey LaBrie (Nouveau-Brunswick/Alberta) et Richard Létourneau (Territoires du Nord-Ouest).

La FCFA a mis en ligne une section présentant les profils des six candidat.e.s. D’autre part, la FCFA tiendra lors de l’Assemblée générale annuelle du 6 juin un forum où les deux candidat.e.s à la présidence présenteront leur vision et leurs priorités pour la FCFA. Ce forum sera animé par Jean‑Marc Dufresne, journaliste à la radio communautaire Unique FM d’Ottawa.

Déclaration de la FCFA à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

La présidente de la FCFA, Marie-France Kenny, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie yukonnaise :

« La journée qu’on célèbre aujourd’hui a été proclamée, en 2007, afin de mettre en valeur l’histoire et la vitalité de la Franco-Yukonnie. Cette vitalité, on l’a vue, on l’a entendue et on l’a sentie au cours des derniers mois. C’est toute la francophonie canadienne de l’Acadie au Pacifique qui a suivi la cause de la Commission scolaire francophone du Yukon à la Cour suprême. C’est toute la francophonie canadienne qui a été témoin de la détermination et de la ténacité des Franco-Yukonnaises et des Franco-Yukonnais.

À un moment où plus que jamais, les événements requièrent que les citoyens et les citoyennes francophones se lèvent et exigent le respect, la communauté franco-yukonnaise est une source d’inspiration pour l’ensemble de la francophonie canadienne.

À toutes et à tous, je souhaite une excellente Journée de la francophonie yukonnaise ».

Décision de la Cour suprême concernant les droits scolaires au Yukon : une occasion de revenir à la charge sur les questions de fond

C’est un autre jour qu’on tranchera sur des questions importantes en matière de droits scolaires, comme l’enjeu de la gestion des admissions aux écoles de la minorité : la Cour suprême du Canada a ordonné un nouveau procès dans la cause intentée par la Commission scolaire francophone du Yukon. La FCFA estime donc qu’il s’agit là d’une occasion pour les francophones de revenir à la charge avec ces questions.

« Principalement, la Cour s’est contentée d’ordonner un nouveau procès dans cette affaire. Tout en reconnaissant que les questions de fond sont pertinentes, elle n’a pas tranché de façon définitive sur celles-ci. Cela signifie que la porte reste ouverte pour porter à nouveau ces questions devant les tribunaux », a déclaré la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.

Parmi les questions qui n’ont pas été tranchées de manière définitive, il y a celle du contrôle des admissions. « Est-ce que c’est le conseil scolaire ou le gouvernement provincial/territorial qui a le dernier mot sur qui a le droit de fréquenter l’école de langue française ? L’enjeu n’est pas petit, considérant le nombre croissant d’immigrants dans nos communautés qui, s’ils ne sont pas citoyens au sens de l’article 23 de la Charte, sont francophones et devraient pouvoir fréquenter nos écoles », explique Mme Kenny.

Étant donné que cette question n’a pas été réglée de façon définitive ce matin, la FCFA espère bien que la Cour suprême acceptera d’entendre les appels interjetés par la communauté franco-ténoise concernant les écoles francophones de Yellowknife et de Hay River. Ces causes portent également sur la question du contrôle des admissions : en janvier, la Cour d’appel des Territoires du Nord-Ouest a suggéré que le gouvernement territorial était justifié de refuser l’accès, à l’école de la minorité, aux immigrants et aux enfants dits de « générations perdues » de francophones.

En ce qui a trait à l’agrandissement de l’école Émilie-Tremblay de Whitehorse, qui est au fondement de la cause de la CSFY, la FCFA note que le gouvernement du Yukon a pris un engagement à cet égard. « Considérant la décision récente de la Cour suprême du Canada dans le cas de l’école Rose-des-Vents de Vancouver, on espère bien que le gouvernement du Yukon va respecter son engagement », souligne Mme Kenny.

La FCFA tient à saluer la ténacité de la communauté francophone du Yukon, qui est une inspiration pour l’ensemble des communautés francophones et acadiennes du Canada.

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