La FCFA lance la Semaine nationale de l’immigration francophone 2025

« Merci d’enrichir notre francophonie » : voilà le thème de la 13e Semaine nationale de l’immigration francophone, qui a débuté hier et se poursuit jusqu’au 8 novembre. Organisée au niveau national par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et coordonnée dans différentes régions du pays par 13 Réseaux en immigration francophone (RIF), la Semaine propose un calendrier de près de 200 activités pour célébrer la diversité et la contribution des immigrants et des immigrantes.

« On le sait, le Canada, comme le reste du monde occidental, vit une montée des perceptions négatives par rapport à l’immigration. Il est important de répondre à ces perceptions en montrant tout ce que notre pays est en mesure de faire grâce à l’apport des immigrants et des immigrantes. Les services en français, l’éducation en français, la croissance de la francophonie même passe par les personnes immigrantes et c’est pour cela qu’on choisit de leur dire merci », explique Mme Roy.

En collaboration avec RDÉE Canada, la FCFA organise demain un événement dont l’objectif est d’illustrer la contribution économique des gens d’affaires francophones d’origine immigrante. Cet événement, qui aura lieu à l’Université d’Ottawa, inclura une conférence de Hoss Zaouali, président-directeur général de Voilà Learning – un ancien réfugié devenu entrepreneur en éducation. D’autres entrepreneurs et entrepreneures francophones d’origine immigrante seront également sur place.

« Le Canada s’est donné comme objectif de doubler les exportations hors États-Unis. Le fait d’avoir pour langues officielles le français et l’anglais, parlées sur cinq continents, est un avantage stratégique majeur pour notre pays. L’entrepreneuriat francophone, incluant l’entrepreneuriat des personnes immigrantes, fait partie de la solution », souligne la présidente de la FCFA.

Il est possible de consulter le calendrier des activités de la Semaine en cliquant ici.

La Semaine nationale de l’immigration francophone est rendue possible grâce à l’appui financier d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Mobilisation franco 2026 : Un rendez-vous inédit en partenariat avec l’Université d’Ottawa

Québec, 15 octobre 2025 – La 5e édition de Mobilisation franco se déroulera à Ottawa les 4 et 5 mai 2026. Pour la toute première fois, ce rassemblement annuel des organisations francophones du Québec et d’ailleurs au Canada franchira les frontières de la province pour se tenir en Ontario. Coorganisé par la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), l’événement sera présenté en partenariat avec l’Université d’Ottawa.

Né dans la foulée du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes (2021) Mobilisation franco s’inscrit dans les actions phares de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne. Depuis sa création en 2022, l’événement a réuni plus de 425 participantes et participants issus de près de 325 organisations, donnant naissance à de nombreux projets de collaboration.

L’appel d’intérêt pour participer à Mobilisation franco 2026, de même que l’appel à propositions d’ateliers, seront lancés sous peu. Les organisations et personnes intéressées sont invitées à surveiller le site mobilisationfranco.ca pour ne rien manquer.

Citations

« Le gouvernement du Québec est fier de son engagement dans la tenue de cette 5e édition de Mobilisation franco, un événement annuel devenu incontournable pour la création de projets et de liens durables entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes du Canada. Nous constatons d’ailleurs les effets concrets de Mobilisation franco sur le terrain : des maillages qu’il a rendus possibles se pérennisent et créent de nouvelles synergies. C’est donc un rendez-vous en mai prochain à Ottawa! »

Jean-François Roberge, ministre responsable de la Francophonie canadienne

« L’objectif de Mobilisation franco a toujours été de permettre aux Québécois, aux Québécoises et aux francophones de nos communautés de se découvrir les uns les autres et de réaliser tout le potentiel de ce que nous pouvons nous apporter réciproquement. C’est dans cet esprit que Mobilisation franco franchit les frontières du Québec, pour favoriser la découverte de nos communautés. Je suis très heureuse que l’Université d’Ottawa s’associe au premier pas de cette découverte ».

Liane Roy, présidente, FCFA du Canada

« La 5e édition de Mobilisation franco s’inscrit dans la continuité d’un mouvement qui, année après année, crée des occasions concrètes de collaboration entre le Québec et les communautés francophones du Canada. Ces rencontres renforcent les liens et génèrent des projets porteurs pour l’avenir de la francophonie.
Je salue le partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont l’engagement est essentiel à la réussite de cet événement. Ensemble, nous contribuons à rapprocher les Québécoises et Québécois et les francophones des autres provinces et territoires, dans un esprit de coopération. Souhaitons à cette édition un franc succès, pour que les échanges se traduisent en actions durables. »

Michel Robitaille, président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques

« C’est un honneur pour l’Université d’Ottawa d’accueillir pour la première fois Mobilisation franco à l’extérieur du Québec. Notre campus est un carrefour unique au coeur d’une capitale du G7 où se rencontrent la francophonie ontarienne, canadienne et internationale. Cet événement cadre parfaitement avec notre désir de servir d’espace d’échange entre francophones de divers horizons. En mai 2026, nous aurons l’occasion de célébrer la diversité des francophonies, de renforcer les liens qui nous unissent et de bâtir ensemble des initiatives porteuses pour l’avenir de la langue française. »

Marie-Eve Sylvestre, Rectrice et vice-chancelière de l’Université d’Ottawa

 

Au sujet de la FCFA

La FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 25 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays.

Au sujet du Centre de la francophonie des Amériques

Le Centre de la francophonie des Amériques, organisme du gouvernement du Québec, a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Il contribue à tisser des liens avec les 33 millions de francophones et de francophiles du continent américain et assure une meilleure connaissance mutuelle des communautés francophones. Le Centre relève du ministre de la Langue française du Québec.

Au sujet de l’Université d’Ottawa

L’Université d’Ottawa est propulsée par la recherche. Au coeur de la capitale du Canada, nous réunissons des universitaires énergiques et créatifs pour faire face aux enjeux mondiaux urgents et saisir les nouvelles possibilités.

En tant qu’université parmi les plus innovatrices au pays, nous réalisons des percées et des découvertes qui ont des retombées concrètes dans les communautés de l’Ontario, du Canada et du monde entier. Nos plus brillants esprits diffusent des connaissances factuelles qui orientent les politiques et aident les entreprises.

Notre influence continue de s’accroître grâce à notre large éventail de partenariats internationaux, y compris au sein de l’Alliance U7+. Nous sommes la plus grande université français-anglais au monde, et une force motrice dans la Francophonie.

Déclaration à l’occasion du 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien

 

 

 

 

 

 

 

 

La présidente de la FCFA, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, ainsi que le 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien :

« La levée du drapeau franco-ontarien au mât de l’Université de Sudbury, le 25 septembre 1975, est un moment à la fois ordinaire et extraordinaire où l’on sent l’histoire en mouvement. Né dans un contexte de lutte, récit d’une prise en charge collective dessinée à grands traits d’audace, le drapeau franco-ontarien demeure fondamentalement une déclaration : ici, en Ontario, la francophonie est chez elle.

Il a flotté à l’école de la résistance à Penetanguishene en 1979, au grand rassemblement pour Montfort en 1997, dans les rues aux quatre coins de l’Ontario à l’automne 2018. Et aujourd’hui, arboré par les enfants dans des centaines d’écoles partout dans la province, il constitue plus que jamais la réponse de la francophonie ontarienne à tous ceux et toutes celles qui ont douté de notre capacité de réussir.

Le drapeau franco-ontarien est devenu lui-même une institution, aussi solide que de la brique et du mortier. Puisse-t-il demeurer longtemps le symbole de la résilience et de la volonté de vivre-ensemble d’une francophonie ontarienne aux mille accents.

À tous et à toutes, je souhaite un excellent Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes ».

Où est la vision du gouvernement Carney en matière de langues officielles

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Cinq mois après les élections, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada trouve très inquiétant le manque de clarté du gouvernement Carney sur des dossiers majeurs en matière de langues officielles et de francophonie.

« On vient de passer plusieurs années à moderniser la Loi sur les langues officielles et on a l’impression que personne n’est pressé de terminer l’exercice. Les institutions fédérales attendent que le gouvernement adopte les règlements qui leur diront comment appliquer la Loi. La FCFA a des raisons de craindre que ces règlements soient beaucoup plus faibles que ce qu’on est en droit d’attendre d’un gouvernement qui a dit vouloir protéger et promouvoir le français », déclare la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La Fédération déplore aussi l’absence de réponses concrètes sur comment le gouvernement s’y prendra pour remplir sa promesse d’atteindre une cible de 12 % en matière d’immigration francophone. Cette cible est nécessaire pour rétablir le poids démographique des communautés francophones et acadiennes – un des objectifs, justement, de la nouvelle Loi sur les langues officielles.

« Quel est le plan précis pour atteindre cette cible? Parle-t-on toujours de créer un programme d’immigration économique spécifique à la francophonie? On n’a pas de réponses à date et cela n’augure pas très bien considérant que le Canada verra sans doute une baisse de ses niveaux globaux d’immigration cet automne », s’alarme Mme Roy.

La FCFA appréhende également avec une certaine méfiance le prochain budget fédéral et les compressions budgétaires qui pourraient l’accompagner. Au cours d’exercices précédents de lutte au déficit, aucun plan n’était en place pour assurer que les réductions des dépenses dans chaque ministère et agence n’affaiblisse pas la capacité du gouvernement de s’acquitter de ses obligations linguistiques.

« Est-ce qu’un plan est en place pour exempter les langues officielles de ces compressions, ou du moins faire en sorte qu’elles n’aient pas un impact négatif sur nos communautés? Est-ce que les ministères continueront de s’acquitter de leurs nouvelles obligations en vertu de la Loi ? La FCFA aimerait poser la question au président du Conseil du Trésor, mais nos demandes de rencontre n’ont pas encore porté fruit », indique la présidente de la Fédération.

 

La FCFA réagit au rapport annuel du commissaire aux langues officielles

« La nouvelle Loi sur les langues officielles contient des gains majeurs pour la francophonie, mais deux ans après son adoption, on attend toujours des règlements d’application qui vont traduire ces gains dans la réalité. Raymond Théberge est très clair : pour développer ces règlements, le gouvernement doit écouter nos communautés ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, en réaction au rapport annuel du commissaire aux langues officielles.

Comme le commissaire, la FCFA et son réseau attendent impatiemment un règlement d’application de la partie VII de la Loi, celle qui a le plus de potentiel de faire une différence pour les francophones partout au pays. Il s’agit en effet de la partie de la Loi qui oblige les institutions fédérales à prendre des mesures positives pour appuyer le développement des communautés francophones en situation minoritaire.

« Nous avons dit clairement ce que nous voulions pour ce règlement et Raymond Théberge y fait écho dans son rapport. Il faut que les institutions fédérales aient une marche à suivre claire pour se conformer à leurs obligations, pour consulter nos communautés et pour rendre des comptes sur ce qu’elles auront fait », explique Mme Roy.

La FCFA tient également à ce que le règlement précise l’obligation des institutions fédérales d’inclure des clauses linguistiques dans les ententes de transfert de fonds fédéraux aux provinces et aux territoires. Le commissaire appuie explicitement cette position dans son rapport.

La Fédération s’attend à ce que le nouveau président du Conseil du Trésor fasse le nécessaire à cet égard au cours des prochains mois.

« La Loi sur les langues officielles modernisée a été adoptée presqu’à l’unanimité aux Communes en 2023, parce que les parlementaires ont reconnu l’urgence d’agir pour freiner le déclin du français. Mais ce n’est pas parce qu’on a adopté une loi que ce déclin a cessé. C’est la manière dont les institutions fédérales appliqueront la loi qui fera la différence », opine Mme Roy.

50e AGA de la FCFA : deux nouveaux visages au conseil d’administration

Au cours de trois jours de rencontre, la FCFA et ses organismes membres ont pu en connaitre plus sur la francophonie yukonnaise.

Deux nouvelles personnes se joignent au conseil d’administration de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada à l’issue d’élections lors de la 50e Assemblée générale de l’organisme, aujourd’hui à Whitehorse. Il s’agit de :

Simon Thériault (Nouveau-Brunswick) est présentement président de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF). Finissant du programme de science politique à l’Université de Moncton, il entamera une maitrise en affaires publiques et internationales à l’Université d’Ottawa en septembre 2025.

Lynn Brouillette (Ontario) a dédié sa vie professionnelle à l’avancement et au renforcement de

l’éducation postsecondaire en français. Elle a notamment présidente-directrice générale de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) de 2016 à 2024.

Marie-Pierre Lavoie (Colombie-Britannique), qui siégeait déjà au Conseil d’administration, a été réélue pour un nouveau mandat comme administratrice.

 

La présidente de la FCFA, Liane Roy, a été réélue pour un troisième mandat de deux ans. L’adoption des règlements pour la pleine mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles, ainsi que la négociation d’un plan de croissance de la francophonie qui incorpore l’ensemble des priorités névralgiques des communautés, comme l’immigration francophone, feront partie de ses priorités pour ce mandat. « J’ai énormément confiance dans les réseaux de la francophonie et je pense que si on continue à s’appuyer sur le rassemblement et la concertation, on peut aller très loin. C’est ce qui me motive », a-t-elle déclaré lors de l’Assemblée générale annuelle.

Pour la première fois, la FCFA tenait une Assemblée générale annuelle avec 25 organismes membres, depuis l’adhésion de Réseau Presse et de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) il y a quelques semaines.

Avant l’AGA, les membres de la FCFA ont tenu deux journées de discussion sur les priorités politiques pour les prochains mois. Il a notamment été question de démarches à entreprendre pour assurer l’inclusion de clauses linguistiques plus musclées dans les ententes fédérales-provinciales/territoriales dans des domaines comme la santé, la main-d’œuvre et la petite enfance.

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