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La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada accueille une nouvelle administratrice à son conseil d’administration. La Franco-Manitobaine Ginette Lavack a été élue lors de la 48^e Assemblée générale annuelle de l’organisme, qui se tenait à Calgary ce matin. Par ailleurs, Martine Béland (Nouvelle-Écosse) et Marie-Pierre Lavoie (Colombie-Britannique) ont été réélues au conseil d’administration pour des mandats de deux ans.

La Fédération tient à remercier chaleureusement Justin Johnson (Manitoba) qui ne sollicitait pas un nouveau mandat au CA.

La FCFA a également innové en lançant, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle, un rapport annuel en format vidéo. Intitulé Points de bascule, le rapport décrit comment l’année 2022-23 a été remplie de déclics et d’aboutissements pour bon nombre de priorités de la FCFA. Cliquez ici pour visionner le rapport annuel sur YouTube.

« C’est une année au cours de laquelle on a vu des consensus politiques et sociaux se former sur des questions très importantes, comme l’importance de protéger notre langue. La FCFA s’est située au centre de ces avancées en maintenant une présence continue sur la Colline parlementaire et en assumant un leadership constant sur les questions d’immigration, de diversité et de rapprochement avec le Québec », souligne la présidente, Liane Roy.

Au sujet des personnes élues au conseil d’administration

• Originaire d’Ottawa, Martine Béland est vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche à l’Université Sainte-Anne (Nouvelle-Écosse). Ses recherches en philosophie et en études littéraires portent sur les théories de l’interprétation et de la traduction. Elle a été élue une première fois au CA de la FCFA en juin 2022.
• Native de Montréal, Marie-Pierre Lavoie a vécu 15 ans en Alberta et 16 ans en Colombie-Britannique, où elle est traductrice-pigiste. Elle a notamment été présidente de la Commission nationale des parents francophones. Elle a été élue une première fois au CA de la FCFA en juin 2022.
• Ginette Lavack est directrice générale du Centre culturel franco-manitobain à Saint-Boniface. Auparavant, elle a aussi été directrice générale du Festival du Voyageur et conseillère aux communications du Musée canadien des droits de la personne. Elle détient un diplôme en relations publiques de l’Université de Winnipeg.

« Pour reprendre une expression familière, les étoiles sont alignées, d’une manière qui ne se reproduira peut-être pas. D’où le sentiment d’urgence qui nous habite, nourri par la fragilité du français et de nos communautés, mais aussi par la conscience qu’il faut profiter de cet alignement pendant qu’il existe ».

C’est ce qu’a déclaré la présidente de la FCFA, Liane Roy, à l’occasion d’une séance historique du Comité des langues officielles du Sénat aujourd’hui. Le comité a entamé l’étude du projet de loi C-13, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles. Cette étape du processus législatif mène la modernisation de la Loi plus près de la ligne d’arrivée et la FCFA a appelé les sénateurs et sénatrices à adopter rapidement le projet de loi.

« Je suis consciente que l’impact de cette loi ne se fera sentir que dans quelques années. Et je suis consciente du coût social pour la francophonie à chaque jour qui passera avant que cette Loi ne soit pleinement en vigueur. Pendant que je vous parle, je pense à ces parents qui ne parviennent pas à trouver une place en garderie en français pour leurs enfants. À ces gens qui peinent à se faire servir en français lorsqu’ils et elles voyagent », a expliqué la présidente de la FCFA.

La Fédération a mis de l’avant les nombreux gains que représente le projet de loi C-13 pour la protection et la promotion du français au Canada.

Lire les remarques de la présidente de la FCFA

Le français est fragile au Canada. Alors que le Comité des langues officielles du Sénat entame aujourd’hui son étude du projet de loi C-13 visant à moderniser la Loi sur les langues officielles, les leaders de la francophonie canadienne lancent un cri du cœur aux parlementaires. Visionnez cette vidéo de plaidoyer pour l’adoption rapide de C-13.

Visionner sur YouTube

« Soyons clairs : si nous voulons atteindre nos objectifs en immigration francophone, la stratégie à adopter ne peut ressembler à celle que nous avons utilisée par le passé. Il nous faut un nouveau point de départ ». C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la FCFA, Yves-Gérard Méhou-Loko, devant des parlementaires ce matin. La FCFA comparaissait au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes dans le cadre de son étude sur l’accroissement de l’immigration francophone au Canada.

La FCFA a réitéré l’importance d’adopter une cible de rattrapage en matière d’immigration francophone, soit 12 % dès 2024, croissant à 20 % en 2036. Cela permettrait de rétablir le poids démographique des communautés francophones et acadiennes à ce qu’il était en 2001. Pour atteindre une telle cible, la FCFA propose une transformation de la manière de faire de l’immigration francophone, incluant :

• La création d’un programme francophone spécifique en matière d’immigration économique, et de volets francophones dans les catégories du regroupement familial, des réfugiés et du Programme des candidats des provinces et territoires.
• Un effort de promotion et de recrutement accru dans les pays-sources francophones, particulièrement en Afrique subsaharienne.
• La levée des obstacles à l’obtention de visas par les étudiants internationaux et étudiantes internationales francophones.
• Une passerelle permanente permettant aux travailleurs et travailleuses temporaires de passer à la résidence permanente.

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