Recensement de 2021: un dernier effort pour l’ajout de questions linguistiques

Depuis trois ans, la FCFA et son réseau militent pour que le recensement de 2021 inclue des questions permettant de dénombrer avec détail tous les Canadiens et toutes les Canadiennes qui ont droit à l’éducation en français en milieu minoritaire. Au cours des prochaines semaines, le gouvernement fédéral prendra une décision à cet égard. La FCFA demande aux organismes, conseils scolaires et autres établissements francophones, ainsi qu’aux citoyens et citoyennes qui le désirent, d’écrire au Premier Ministre Trudeau et à son cabinet pour demander que les nouvelles questions linguistiques figurent au questionnaire court du recensement, et non uniquement au questionnaire long.

Pourquoi faut-il de nouvelles questions au recensement?

  • La Charte canadienne des droits et libertés établit plusieurs critères pour déterminer qui a droit à l’éducation en français dans la langue de la minorité. Pourtant, depuis 40 ans, le recensement dénombre seulement les individus qui répondent à l’un de ces critères, soit le français comme langue maternelle.
  • Le résultat, c’est que le nombre d’individus qui ont droit à l’éducation en français est sous-estimé. On construit, en fonction de ces chiffres, des écoles trop petites qui sont remplies à capacité quelques années à peine après leur ouverture.
  • Le mois dernier, la Cour suprême a confirmé le droit des francophones de la Colombie-Britannique à des écoles homogènes, mais tout en rappelant que c’est à la communauté francophone de prouver qu’il y a une demande suffisante. Pour faire cette preuve, il faut des chiffres.

Pourquoi le questionnaire court et non le questionnaire long?

  • Le questionnaire court est distribué à tous le Canadiens et toutes les Canadiennes. Il permet d’obtenir un portrait précis et des chiffres exacts. Le questionnaire long est distribué à un foyer sur cinq. Dans les endroits où les francophones sont très minoritaires, les chances qu’un foyer francophone reçoive le questionnaire long sont plus minces.

Que puis-je faire?

  • Écrivez une lettre au Premier Ministre en utilisant le modèle de lettre que nous vous proposons (ci dessous). Vous pouvez également, si vous le souhaitez, envoyer copie conforme de la lettre à l’ensemble des ministres fédéraux et fédérales – la liste figure à la fin de la lettre-type.
  • Envoyez une copie de votre lettre à votre député fédéral ou députée fédérale.
  • Vous pouvez trouver les adresses courriel du Premier Ministre, des ministres et de votre député ou députée sur le site du Parlement.

Lettre-type pour le Premier Ministre et le cabinet

 

 

Déclaration à l’occasion de la Journée canadienne du multiculturalisme

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée canadienne du multiculturalisme :

« En cette Journée du multiculturalisme 2020, je nous invite tous et toutes à examiner les gestes que nous posons, concrètement, pour contrer les discours et les comportements racistes et favoriser l’inclusion dans notre société. Le mouvement social qui s’est amplifié depuis la mort tragique de George Floyd aux États-Unis et celle de Regis Korchinski-Paquet à Toronto nous impose des prises de conscience. Il nous impose de passer à l’action.

Nous savons que pour un véritable changement, il faut bien plus que des mots comme ceux que vous lisez en ce moment. Il ne suffit pas de parler d’une francophonie plurielle ; il faut la faire vivre par les décisions et les choix que nous faisons à chaque jour dans nos interactions avec les autres. Il faut la manifester dans les lieux de pouvoir de nos communautés, dans la composition des conseils d’administration de nos organismes et institutions. Il faut reconnaître le racisme systémique et individuel là où on le voit, le nommer et agir pour l’éliminer.

En tant que francophonie, notre diversité fera notre force seulement si nous posons ces gestes ».

Déclaration à l’occasion de la Fête de la Saint-Jean-Baptiste

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste et de la Fête nationale du Québec :

« Il y a un an, j’ai eu le plaisir de participer au défilé de la Saint-Jean-Baptiste dans les rues de Montréal avec la délégation franco-ontarienne. On sentait dans le vent le début d’une nouvelle solidarité, d’une prise de conscience de ce qui nous rassemble : une même volonté de protéger le français et de s’affirmer dans cette langue.

Cette année, les célébrations, tant dans nos communautés qu’au Québec, doivent s’adapter à un contexte particulier. Mais si je me fie à l’expérience des trois derniers mois, je sais que nous trouverons le moyen de nous rassembler, grâce à la technologie, pour fêter toute la diversité et la beauté de notre francophonie. Je salue les grands réseaux qui ont retransmis hier soir le spectacle Tout le Québec à l’unisson, et j’invite les francophones à visionner en grand nombre le spectacle Tout pour la musique dès ce soir sur les ondes de TFO et sur YouTube du 25 au 28 juin.

Aux francophones qui fêtent la Saint-Jean-Baptiste, puisse le 24 juin être pour vous une occasion de vivre et de faire entendre votre langue et les cultures qui y sont rattachées. À nos amis québécois et nos amies québécoises, je vous souhaite une excellente Fête nationale et j’ai hâte qu’on se retrouve pour le Sommet sur le rapprochement des francophonies à Québec en juin 2021 ».

Déclaration à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones :

« En cette journée où nous soulignons la vitalité et la résilience des peuples autochtones au Canada, il est bon de se rappeler non seulement du devoir qui est le nôtre en matière de réconciliation, mais aussi de prendre pleinement conscience du fait que la réconciliation est un exercice qui requiert un engagement continu, sur le long terme.

Le débat sur le racisme systémique au Canada inclut une dimension autochtone à laquelle, à la lueur entre autres de la mort de Chantel Moore à Edmundston au Nouveau-Brunswick, nous devons absolument nous attarder.

Le travail de dialogue ne fait que commencer et il nous incombe de poser des gestes montrant notre volonté de le poursuivre, dans le respect et l’écoute. J’invite toute la société civile francophone du Canada à s’engager dans ce dialogue ».

Déclaration de la FCFA en solidarité avec les communautés noires

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada tient à manifester sa solidarité aux communautés noires dans la foulée des événements tragiques de la dernière semaine aux États-Unis et à Toronto.

La FCFA ne peut rester silencieuse devant ces événements. Elle tient à rappeler la contribution majeure des Noirs et des Noires à la vitalité de la francophonie, au Canada et à l’international.

Pour la FCFA, ce qui se passe n’est pas un problème américain ou étranger. Le racisme existe au Canada. On doit l’exposer. On doit s’y opposer. On doit le condamner. On doit rejeter la passivité et adopter activement des comportements anti-racistes.

La FCFA appelle les leaders de la francophonie canadienne à s’informer, à manifester leur soutien aux communautés noires et à amplifier les voix et les messages de ces communautés.

Demeurons déterminés à bâtir une francophonie plurielle, riche de sa diversité, unie dans sa quête d’équité pour tous et toutes.

Déclaration à l’occasion de la Journée provinciale de la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador, qui a lieu demain le 30 mai :

« Il y a eu la tempête du siècle en janvier, puis la crise de la COVID-19. Mais cinq siècles d’histoire nous montrent que la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador est plus forte que les éléments. Dans une province que bon nombre de ses habitants et habitantes surnomment « le rocher », la francophonie se tient debout, solide comme le roc face aux défis et aux épreuves.

La programmation de la Journée de la francophonie provinciale est virtuelle cette année, mais je sais que les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador seront nombreux et nombreuses à afficher les couleurs vives de leur drapeau de toutes les manières qu’ils le peuvent, pour montrer cette force et cette persévérance qui les animent.

Je tiens à saluer les francophones de la province, ainsi que la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-du-Labrador qui fait un travail incroyable pour l’animation, le développement et la promotion de la communauté ».

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