L’enquête postcensitaire : ça compte pour vous, ça compte pour la francophonie !

Surveillez votre boîte aux lettres ! Vous pourriez être parmi les 57 000 Canadiens et Canadiennes choisis pour participer à l’Enquête sur la population de langue officielle en situation minoritaire !

L’Enquête, c’est quoi ?

Il s’agit d’une enquête que Statistique Canada mène en suivi au recensement de 2021 pour en savoir plus, notamment, sur les francophones vivant en situation minoritaire.

Dans l’enquête, on vous posera des questions sur votre scolarité, les services à la petite enfance, votre utilisation du français dans la sphère publique, les services et soins de santé, les services gouvernementaux, les arts et la culture, ainsi que le marché du travail.

Pourquoi m’a-t-on choisi pour participer à l’Enquête ?

Vous avez été sélectionné ou sélectionné parce que :

  • Vous êtes un adulte qui fait partie de la population de langue française en milieu minoritaire.
  • Vous avez un enfant et vous faites partie de la population de langue française en milieu minoritaire.
  • Vous vivez ailleurs qu’au Québec et un enfant au sein de votre famille a droit à l’enseignement en français.

Pourquoi devrais-je participer ? Qu’est-ce que ça donne ?

Votre participation compte parce que c’est important de comprendre les besoins des francophones vivant en situation minoritaire au pays. Ça aidera à la fois les gouvernements et les organismes comme la FCFA à améliorer les services en français comme les écoles, les services à la petite enfance, les soins de santé, les services gouvernementaux, les initiatives artistiques et culturelles, et plus encore.

En savoir plus

Déclaration de la FCFA à l’occasion de la Journée de la francophonie yukonnaise

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée de la francophonie yukonnaise :

« Je tiens, en ce 15 mai, à saluer l’engagement et les réalisations de l’Association franco-yukonnaise, qui célèbre cette année ses 40 ans.

Au Canada, le Yukon arrive au troisième rang en termes de taux de bilinguisme français-anglais. La francophonie y est reconnue et occupe une place de choix dans le paysage social du territoire. Après quatre décennies de travail pour le rayonnement de la communauté franco-yukonnaise, l’AFY peut être fière de ce résultat.

La francophonie canadienne repose sur les efforts et la détermination de tous ceux et toutes celles qui s’engagent au sein d’organismes comme l’AFY. Bénévoles, employés et employées, ils sont l’épine dorsale de nos communautés. C’est pourquoi je tiens à saluer tout particulièrement les Franco-Yukonnais et les Franco-Yukonnaises qui ont dédié temps et énergie à l’AFY depuis sa fondation.

Longue vie à l’AFY. Longue vie à la francophonie yukonnaise ».

Mobilisation franco 2022

La première rencontre annuelle Mobilisation franco 2022 (#MobilisationFranco) s’est tenue à Québec les 9 et 10 mai 2022 à la suite du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes de juin 2021. Une soixantaine d’organismes se sont réunis provenant autant du Québec que des provinces et territoires du Canada

Consultez le communiqué de presse ainsi que l’album photo de l’événement.

Le but de ces journées étaient de poursuivre les discussions entamées lors du Sommet, et de voir à la cocréation de projets porteurs, favorisant le développement des francophones. Une connaissance mutuelle, un désir de rapprochement et de maillage entre le Québec et les autres collectivités francophones du Canada animeront ces journées. Les rencontres lors de cette toute première édition de Mobilisation franco feront avancer des idées, des projets et contribueront à créer des liens durables! 

Née de la volonté à la fois des participants et participantes et des organisateurs du Sommet, Mobilisation franco 2022 est organisé conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA). La rencontre s’inscrit dans les actions de la nouvelle politique du Québec en matière de francophonie canadienne récemment dévoilée par Sonia LeBel, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne. 

Objectifs : 

  • Favoriser le réseautage entre organismes du Québec et des collectivités francophones des autres provinces et territoires;  
  • Donner l’élan manquant à des projets déjà en marche ou à des idées de projets ayant un impact; 
  • Rencontrer les bons vis-à-vis en personne; 
  • Permettre des suivis et des discussions sur des idées et enjeux communs, identifiés ou nouveaux. 

Pour en savoir plus, consultez ici la programmation, les intervenants et la la liste des organisations participantes.

 

Immigration francophone : la FCFA devant le Comité des langues officielles du Sénat

« Nous avons démontré que nous avons le savoir-faire et l’expertise pour créer la francophonie diversifiée de l’avenir. Mais cette francophonie existera seulement si le gouvernement adopte une cible de réparation et de croissance et se donne véritablement les moyens de l’atteindre ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la FCFA, Liane Roy, devant le Comité des langues officielles du Sénat cet après-midi.

La FCFA comparaissait au comité pour parler de la cible qu’elle demande au gouvernement d’adopter en matière d’immigration francophone : que 12 % des résidents permanents et résidentes permanentes admis ailleurs qu’au Québec soient d’expression française dès 2024, proportion qui devra atteindre 20 % en 2036.

Cette cible vise à rattraper une « décennie perdue » où les pourcentages, en matière d’immigration francophone en milieu minoritaire, ont stagné sous la barre des 2 %. Pendant cette période, le poids démographique des communautés francophones et acadiennes a chuté de 4,4 % à 3,8 %.

La cible de réparation proposée par la FCFA permettrait de remettre la francophonie sur le chemin de la croissance, en autant qu’elle soit accompagnée de mesures concrètes comme :

  • La création d’un programme économique distinct pour l’immigration francophone en situation minoritaire ;
  • Des volets francophones spécifiques pour la catégorie du parrainage familial, les réfugiés et les Programmes des candidats des provinces ;
  • La levée des obstacles à l’obtention de visas par les étudiants internationaux et étudiantes internationales de langue française – principalement en Afrique – qui souhaitent venir étudier en français dans nos communautés ;
  • La création d’une passerelle permanente de la résidence temporaire à la résidence permanente pour les candidats et les candidates francophones ;
  • Un appui supplémentaire aux communautés francophones et acadiennes pour qu’elles puissent s’engager pleinement à toutes les étapes du continuum d’immigration, de la promotion à l’international à la mobilisation des employeurs pour le recrutement, aux services pré-départ, au renforcement des services d’établissement et de réinstallation en français, jusqu’à l’aménagement de communautés accueillantes et inclusives pour assurer le succès des personnes qui s’y établissent.

Cliquez ici pour lire les remarques de la présidente de la FCFA

La FCFA lance l’appel de candidatures pour les prix Boréal 2022

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada invite les organismes et institutions de la francophonie à soumettre dès aujourd’hui des candidatures pour les prix Boréal 2022. Remis à chaque année depuis 1995 en récompense d’une contribution exceptionnelle au rayonnement de la francophonie, les prix Boréal ont fait l’objet d’une refonte majeure l’an dernier et sont désormais décernés dans trois catégories :

  • Le Boréal leadership reconnait une personne ou une organisation qui s’est distinguée par sa contribution à l’épanouissement des communautés francophones et acadiennes;
  • Le Boréal inclusion reconnait une personne ou une organisation qui a contribué à la promotion de l’inclusion et de la diversité au sein de la francophonie;
  • Le Boréal rapprochement honore une contribution à la création de liens entre les communautés francophones et acadiennes et le Québec ou d’autres composantes de la société canadienne.

Les intéressés et intéressées peuvent soumettre une candidature d’ici le 18 mai en visitant la page www.fcfa.ca/prix-boreal. Les prix Boréal seront remis lors d’une réception le 9 juin.

 


Lauréats et lauréates du Prix Boréal

2021

Louis Tétreault, Manitoba (Boréal leadership)

Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick  (Boréal inclusion)

ACFAS (Boréal rapprochement)

2019     Raymond Poirier (Manitoba)

2018     Sénatrices Maria Chaput (Manitoba) et Claudette Tardif (Alberta)

2017     Jeanne Beaudoin (Yukon)

2016     L’honorable Mauril Bélanger (Ontario)

2014     Journal Le Droit (Ottawa)

2013     Journal La Liberté (Manitoba)

2012     Rodrigue Landry (Nouveau-Brunswick)

2011     Benoît Pelletier (Québec)

2010     Léo-Paul Provencher (T.-N.-O); Égalité santé en français (Nouveau-Brunswick)

2009     Edmund Aunger (Alberta)

2008     Association franco-yukonnaise; Société francophone de Maillardville

2007     Paul Charbonneau (Ontario); Fédération culturelle canadienne-française

2006     Marc Arnal (Alberta)

2005     Tory Colvin (Ontario)

2004     Société nationale de l’Acadie

2003     Léo Robert (Manitoba); Jean Pelletier (Québec)

2002     Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO)

2001     Marie-Jeannette Woolridge (Colombie-Britannique)

2000     Gisèle Lalonde (Ontario); Hubert Gauthier (Manitoba)

1999     Edgar Gallant (Île-du-Prince-Édouard)

1998     Sénateur Jean-Robert Gauthier (Ontario)

1997     Association pour l’École Georges-et-Julia-Bugnet (Alberta)

1996     Louis A. Desrochers (Alberta)

1995     Juge Michel Bastarache (Nouveau-Brunswick)

Déclaration à l’occasion du 40e anniversaire de la Charte des droits et libertés

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner les 40 ans de la Charte canadienne des droits et libertés :

« L’élément de la Charte qui a fait la différence la plus tangible pour la francophonie, c’est l’article 23. Avant 1982, il n’y avait pas d’écoles de langue française dans certaines provinces. Rien n’était acquis, y compris la survie même du français. Le droit à l’éducation en français en milieu minoritaire nous a donné la chance de changer tout cela.

Mais pour y parvenir, il a fallu se battre. Aujourd’hui, je rends hommage aux véritables héros de l’article 23 : ceux et celles qui ont lutté, souvent avec peu de ressources et la plupart du temps jusqu’en Cour suprême, pour faire respecter leurs droits. C’est grâce à ces militants et militantes qu’il existe aujourd’hui plus de 700 écoles en français dans nos communautés et que les parents ont obtenu la gestion scolaire.

Les quatre dernières décennies nous montrent que nous ne devons jamais, jamais prendre nos droits pour acquis. Rester vigilants et vigilantes, c’est mettre toutes les chances de notre côté pour un système d’éducation qui forme le leadership de notre francophonie, qui crée des milieux de vie en français dynamiques.

Au fur et à mesure que notre francophonie devient plus diversifiée, travaillons pour que les enfants d’expression française issus de l’immigration aient tous et toutes la même occasion que les premières générations de l’article 23 et aient accès à nos écoles. Travaillons pour une expérience éducative en français de la petite enfance au postsecondaire et tout au long de la vie ».

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