Déclaration à l’occasion de la Fête de la Saint-Jean-Baptiste

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête de la Saint-Jean-Baptiste :

« Le 24 juin est la Fête nationale du Québec. C’est aussi la fête des francophones à plusieurs endroits au pays, de Whitehorse à Ottawa en passant par Saint-Paul en Alberta et La Broquerie au Manitoba, qui tient un défilé de la Saint-Jean depuis 1897. Cette journée de fête, ainsi que la Fête nationale de l’Acadie le 15 août, nous rappellent que le français possède des racines et des rameaux partout sur le territoire canadien.

De grandes distances nous séparent. De la nation québécoise à la fransaskoisie et à la francophonie ténoise, nos contextes respectifs nous ont donné des identités et des spécificités. Ce qui nous unit, c’est cette volonté d’affirmation collective en français. C’est au nom de cette volonté que nous sommes engagés à resserrer nos liens de solidarité pour cette langue de France aux accents d’Amérique, comme chantait Michel Rivard.

Bonne Fête de la Saint-Jean-Baptiste à tous ceux et toutes celles qui célèbrent aujourd’hui! »

 

Déclaration à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones :

« C’est dans un esprit d’amitié que je salue aujourd’hui les Premières Nations, les Inuits et le peuple Métis. Je tiens à prendre cette occasion pour reconnaître que les communautés francophones et acadiennes ont eu le privilège de s’établir et de se développer dans des lieux qui, d’un bout à l’autre du pays, font partie des terres traditionnelles et non-cédées de nombreuses nations.

Les peuples autochtones ont été durant des millénaires les gardiens de ce qu’on appelle aujourd’hui le Canada. La conception que l’on se fait de l’histoire de notre pays doit absolument inclure leur perspective et leurs récits. Pour la FCFA, il demeure clair que le contrat social canadien du XXIe siècle repose sur trois piliers : la réconciliation, la dualité linguistique et le multiculturalisme.

Il reste beaucoup à apprendre, beaucoup à entendre, beaucoup à comprendre et, surtout, beaucoup à faire pour réparer les torts du passé. En cette Journée nationale des peuples autochtones et en ce Mois national du patrimoine autochtone, je nous invite donc à ouvrir nos oreilles aux récits et aux témoignages des Premières Nations, des Inuits et des Métis ».

La FCFA et la SNA signent une entente de collaboration

La présidente de la FCFA, Liane Roy (à gauche) et le président de la SNA, Martin Théberge, signent l’entente de collaboration entre les deux organismes. À droite : la directrice par intérim de la SNA, Émilie Caissie.

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et la Société nationale de l’Acadie sont heureuses d’annoncer qu’elles ont signé une entente de collaboration sur trois ans. Cette entente vise à renforcer les liens entre les deux organismes dans leur travail pour le développement de l’Acadie et de la francophonie et le rayonnement du français.

L’entente touche, sans s’y limiter, quatre thèmes prioritaires sur lesquels la FCFA et la SNA prévoient collaborer plus étroitement, soit :

Le renforcement du continuum de l’immigration francophone (promotion, recrutement, sélection, établissement, intégration, inclusion) ;

Le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadiennes ;

La promotion de l’Acadie et de la francophonie canadienne à l’étranger ;

Le développement de mesures positives par les institutions fédérales qui appuieront le développement et la prise en charge des communautés francophones et acadiennes en situation minoritaire.

 

 

Citations

« Cette entente reconnait le rapprochement entre nos deux organismes au cours des dernières années et notre intention de continuer à travailler dans la complicité. Nous sommes engagés pour la même cause, nos deux organisations ont un immense capital d’expertise et nous avons beaucoup à apprendre l’une de l’autre. Ça ne représente que des avantages pour l’Acadie et la francophonie canadienne ».

Liane Roy, présidente, FCFA

« L’entente que nous avons signée avec la FCFA reconnaît le travail effectué par chacun de nos organismes, nommément celui de la SNA en Francophonie internationale et celui de la FCFA en matière de politiques fédérales. Elle renforce notre force de frappe et assure la complémentarité de nos actions »,

Martin Théberge, président, SNA

49e AGA: Un nouveau vice-président, et une fragilité du réseau qui inquiète

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est heureuse d’annoncer que le Franco-Manitobain Ibrahima Diallo a été élu par acclamation à la vice-présidence, samedi, à l’occasion de la 49e Assemblée générale annuelle de l’organisme à Halifax (Nouvelle-Écosse). Il succède à Yves-Gérard Méhou-Loko qui occupait ces fonctions depuis 2022.

Membre du conseil d’administration de la FCFA depuis deux ans, Ibrahima Diallo termine présentement une longue carrière d’enseignant à l’Université de Saint-Boniface. Il a aussi occupé, entre autres, les fonctions de président de la Société de la francophonie manitobaine.

La FCFA accueille également trois nouvelles personnes à son conseil d’administration : Christian Fure (Territoires du Nord-Ouest) a été élu à la trésorerie, tandis que Patrick Ladouceur (Nouvelle-Écosse) et Clotilde Heibing (Nouveau-Brunswick) ont été élus administrateur et administratrice. Nour Enayeh (Colombie-Britannique) a été réélue à un deuxième mandat de deux ans au conseil d’administration.

La Fédération tient à remercier chaleureusement les membres sortants du conseil d’administration, Yves-Gérard Méhou-Loko (vice-président), Mylène Lapierre (trésorière) et Marguerite Tölgyesi (administratrice).

Les membres de la FCFA ont aussi exprimé leur vive inquiétude concernant la fragilité du réseau des organismes francophones au pays. Malgré le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 annoncé l’an dernier, les sommes investies dans le financement de base de ces organismes ne suffisent pas pour assurer leur viabilité à moyen terme, ni pour répondre aux besoins criants sur le terrain. Les sommes annoncées dans le Plan – 62,5M $ pour l’ensemble des minorités francophones et anglophones – demeurent loin des 300 M $ auxquels la FCFA a chiffré les besoins des organismes francophones, à eux seuls, dans une étude publiée à l’automne 2022.

« Nous demandons au gouvernement d’entreprendre un examen indépendant de l’allocation des fonds fédéraux pour les langues officielles, pour évaluer l’efficacité des programmes et déterminer comment ils pourraient mieux répondre aux défis structurels de nos communautés.   Un tel examen est urgent et il s’arrime aux objectifs de la nouvelle Loi sur les langues officielles en termes de mesures réparatrices pour les torts causés à nos communautés », explique la présidente de la FCFA, Liane Roy.

 

Au sujet des personnes élues au conseil d’administration

  • Originaire du Sénégal et établi au Manitoba depuis 1984, Ibrahima Diallo a été tour a tour professeur titulaire à la Faculté des sciences puis doyen de la Faculté des arts, des sciences, d’administration des affaires et de service social à l’Université de Saint-Boniface. Au fil des ans, il s’est notamment engagé à titre de président de la Société franco-manitobaine, du Conseil de l’immigration au Manitoba et de la Table nationale de concertation communautaire en immigration francophone de la FCFA.
  • Titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université de Moncton, Christian Fure est présentement contrôleur financier de la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest. Il a aussi travaillé au Centre d’accueil et d’accompagnement francophone pour immigrants (Nouveau-Brunswick) et à la Société canadienne-française de Prince Albert (Sask.).
  • Originaire de France et de Syrie, Nour Enayeh a immigré au Canada en 2002. En tant que fière Franco-Colombienne, elle s’est investie dans divers organismes francophones, notamment au sein du conseil d’administration de Réseau Femmes C.-B. Elle est actuellement directrice générale de RésoSanté C.-B. et présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne.
  • Fier Franco-Ontarien et professeur adjoint à l’École de Service social de l’Université Laurentienne, Patrick Ladouceur enseigne et réalise des recherches dans le domaine de la justice sociale, des politiques sociales, dela violence conjugale et des violences faites aux femmes. Il est gestionnaire des projets et des politiques en violence conjugale au ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse.
  • Native de France, Clotilde Heibing est détentrice d’une majeure en Marketing et stratégies internationales. Arrivée au Canada en 2016, elle a notamment été responsable de la Stratégie de développement des artistes acadiens sur la scène internationale (SPAASI). Elle est maintenant directrice générale de l’Alliance nationale de l’industrie musicale. Elle réside présentement à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick.

Des lignes d’arrivée, de nouveaux départs : notre rapport annuel 2023-24

La FCFA est fière de vous présenter son rapport annuel 2023-2024, sous la thématique Des lignes d’arrivée et de nouveaux points de départ. Vous y verrez comment la Fédération et ses membres ont franchi des lignes d’arrivée historiques, notamment avec la modernisation de la Loi sur les langues officielles et l’ajout de protections pour le financement des garderies francophones au projet de loi sur les services de garde au Canada. Vous y apprendrez également comment la FCFA a entamé de nouveaux départs, notamment, en matière d’équité, diversité et inclusion (EDI) et d’actions pour favoriser le vivre-ensemble dans une francophonie inclusive.

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La FCFA réagit à la décision du CRTC d’exiger des contributions des géants du numérique

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada accueille positivement la décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), annoncée hier, d’exiger des entreprises de diffusion en ligne qu’elles versent une part de leurs revenus pour appuyer la production de contenu canadien. La Fédération se réjouit également que le CRTC ne laisse pas les géants du numérique libres de choisir les fonds auxquels verser la contribution.

« Cela fait plusieurs années que des géants comme Netflix et Amazon sont actifs au Canada sans qu’on leur impose des règles ou des obligations. À date, le peu qu’ils ont investi en production francophone, ils l’ont investi dans quelques productions à grand succès au Québec. Le CRTC a compris que si on ne les oblige pas à contribuer à des fonds qui appuient la création et la production francophone de nos communautés, ils ne le feront tout simplement pas », commente la présidente de la FCFA, Liane Roy.

La FCFA a participé activement aux consultations qui ont mené à cette décision du CRTC. Lors des audiences publiques de décembre, elle avait appuyé l’idée d’une contribution de base obligatoire qui se chiffrerait à 5 % des revenus des entreprises de diffusion en ligne et serait versée, entre autres, au Fonds des médias du Canada et Musicaction. Ces derniers comportent des enveloppes bien définies dont bénéficient les artistes et producteurs des communautés francophones et acadiennes.

La Fédération prévoit commenter d’ici le 25 juin les ordonnances proposées par le CRTC pour donner effet à la décision annoncée hier. « Dans ce dossier comme dans tant d’autres, le diable est dans les détails. Nous voudrons revoir le libellé pour s’assurer qu’il corresponde bien aux obligations du CRTC en vertu de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les langues officielles, notamment en ce qui a trait à la protection et à la promotion du français au pays », note Mme Roy.

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