Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation :

« Le 30 septembre est un jour férié au niveau fédéral, mais ne doit jamais être traité comme une journée de congé de plus dans le calendrier. Ce serait vider la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation de son sens et de l’intention avec laquelle elle a été instituée.

Pour la FCFA, il s’agit d’une journée pour prendre conscience, s’informer, s’éduquer. C’est pourquoi la Fédération organise à nouveau, cette année, une activité de réflexion et de sensibilisation à laquelle participent aujourd’hui ses employés et employées, ainsi que plusieurs personnes du réseau de la francophonie.

Nous, francophones vivant en situation minoritaire, parlons souvent de torts irréparables causés par l’assimilation. J’aimerais qu’aujourd’hui, nous prenions la mesure des torts irréparables subis par les peuples autochtones. Des torts qui vont de la perte de la langue et de la culture à la perte d’enfants aux mains des pensionnats autochtones.

Il nous appartient, à nous comme à l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes, d’agir pour réparer ces torts. Les appels à l’action de la Commission pour la vérité et la réconciliation nous montrent la voie. J’invite tous et toutes les francophones à en prendre connaissance et à agir dans ce sens.

Enfin, j’adresse ma compassion à tous ceux et toutes celles, chez les Inuits, les Premières Nations et les Métis, pour qui le 30 septembre s’accompagne de souvenirs douloureux. Aujourd’hui, en mon nom personnel et au nom de la FCFA, je réitère mon engagement envers la réconciliation ».

Le 25 septembre, Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes :

« Quarante-neuf années après avoir été hissé pour la première fois à Sudbury, le 25 septembre 1975, le drapeau vert et blanc de l’Ontario français flottera aujourd’hui d’un bout à l’autre de la province. Dans des écoles aux quatre coins de l’Ontario, des dizaines de milliers d’élèves en porteront les couleurs. La tour du CN arborera ses couleurs et des levers de drapeaux auront lieu de Hearst à Thunder Bay et de Windsor à Hamilton.

Cet océan de vert et blanc qui progresse à chaque 25 septembre parle d’une communauté dynamique, moderne, qui s’enrichit grâce à l’immigration et la diversité. Une communauté qui se tient, solidaire, malgré les défis.

Cette solidarité et cette conscience collective qui anime les francophones de l’Ontario ne sont pas venues de nulle part. Elles sont le fait des luttes et des avancées qui ont marqué l’histoire de la francophonie ontarienne et, surtout, du travail acharné et de la conviction de milliers de militants, militantes, bénévoles, leaders qui ont cette audace de rêver et d’oser. À tous ces Franco-Ontariens et toutes ces Franco-Ontariennes qui font vivre le français à chaque jour, j’adresse des remerciements chaleureux pour leur engagement. Cette journée vous appartient, elle vous est dédiée ».

Francophonie internationale: la FCFA élue au Comité de suivi de la COING

Photo d'un homme en complet assis dans une salle de rencontre en compagnie d'autres personnes faisant face à un écran avec une projection Powerpoint.

Le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis, était cette semaine à Paris où il participait à la Conférence des organisations internationales non gouvernementales (COING) de l’Organisation internationale de la Francophonie. À quelques semaines du XIXe Sommet de la Francophonie, la COING, qui regroupe 130 organisations francophones à travers le monde, avait pour objectif, notamment, de préparer une déclaration commune de la société civile qui sera remise aux chefs d’État et de gouvernement qui se réuniront au Sommet.

La FCFA a été élue au comité de suivi de la COING, auquel elle siégera pour un mandat de deux ans, comme représentante des ONG. Ce sera une belle occasion pour la Fédération de faire connaître la francophonie canadienne à l’OIF et à l’international! 

Déclaration à l’occasion de la Fête nationale de l’Acadie

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête nationale de l’Acadie :

« Le Congrès mondial acadien, qui bat son plein en ce moment en Nouvelle-Écosse, nous rappelle que la force du peuple acadien a toujours été le rassemblement. C’est par le rassemblement que l’Acadie s’est donné ses symboles et son premier organisme de représentation aux conventions de 1881 et 1884. La devise adoptée alors le dit si bien : l’union fait la force.

L’Acadie avance lorsque nous agissons ensemble, dans la solidarité. C’est le message sous-jacent aux rassemblements qui marquent le 15 août à chaque année. Notre Fête nationale, nous la célébrons avec une intention : celle de montrer que nous occupons notre place et que nous sommes là pour rester.

Puisse cet esprit de rassemblement, d’union et de solidarité qui marque le 15 août se vivre à l’année longue, dans tout ce que nous entreprenons collectivement. Bonne Fête nationale à tous les Acadiens et toutes les Acadiennes! »

Déclaration à l’occasion de la Journée de commémoration du Grand Dérangement

« Le 28 juillet est un triste anniversaire, celui de l’ordre d’expulsion adopté en 1755 par le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence et le Conseil de la Nouvelle-Écosse. Le Grand Dérangement a été une tentative de déraciner tout un peuple, et le Tintamarre du 15 août nous rappelle, à chaque année, que cette tentative a échoué. Les Acadiennes et les Acadiens sont revenus, nourris par le souvenir de ce traumatisme, mais aussi par le feu d’une détermination plus forte que jamais de continuer à avancer.

Il faut saluer cette force qui a mené le peuple acadien jusqu’ici, mais rappelons-nous aussi que le Grand Dérangement fut avant tout un drame humain, celui de familles séparées, de maisons incendiées, de milliers de pertes de vie. Rappelons-nous, surtout, que ce genre de tragédie continue de se produire, encore et beaucoup trop, dans le monde du XXIe siècle.

En souvenir de ceux et celles qui ont vécu la tragédie du Grand Dérangement, déclarons-nous solidaires des populations qui, aujourd’hui, sont victimes de persécution, de déplacements forcés et de violence ».

Déclaration à l’occasion de la Fête du Canada

La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Fête du Canada :

« Deuxième plus vaste pays du monde, la Canada est en bonne partie défini par cette étendue. Notre défi a toujours été de trouver des occasions de se parler, de se comprendre et d’échanger sur nos perceptions respectives de notre récit national. Ces perceptions sont très différentes dépendant de qui l’on est : autochtone, personne immigrante, de langue anglaise, Québécois ou Québécoise, francophone, Acadien ou Acadienne.

Ce défi de faire société ensemble est plus entier que jamais à l’heure où la société canadienne se diversifie. Mettre l’accent sur les trois piliers du contrat social canadien – la dualité linguistique, le multiculturalisme et la réconciliation avec les peuples autochtones – n’a jamais été plus nécessaire.

Nous sommes un pays avec plusieurs identités et, même, plusieurs nations. Et nous sommes aussi un pays doté d’un système extensif de droits constitutionnels, humains et linguistiques, de traités ancestraux. Dans un monde où la justice sociale, la protection des langues et le traitement des minorités prennent une très grande importance, je souhaite que le Canada devienne une référence.

Bonne Fête du Canada à tous et à toutes ».

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