Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante concernant l’élimination de l’exigence de bilinguisme à l’embauche pour les ambulanciers et les ambulancières au Nouveau-Brunswick :
« Tout au long de la dernière campagne électorale au Nouveau-Brunswick, des voix dans l’arène politique et médiatique ont remis en question les droits et les acquis des Acadiens et des Acadiennes. Le nouveau gouvernement de Blaine Higgs avait une belle occasion de panser les divisions. Au lieu, la décision d’aujourd’hui renforce cette idée erronée que la dualité linguistique et les exigences de bilinguisme sont un problème.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick tient-il vraiment à lancer le message qu’exiger la connaissance du français et de l’anglais par les ambulanciers, dans une province officiellement bilingue, est un risque pour la sécurité des gens? Si oui, c’est une interprétation qu’il nous faut rejeter collectivement, de façon retentissante.
Les événements en Ontario et maintenant au Nouveau-Brunswick montrent que nous sommes entrés dans une période où il nous faudra à nouveau résister contre ceux et celles qui voudraient nous faire reculer. Mais c’est dans l’adversité que nos communautés montrent de quel bois elles se chauffent.
J’offre toute ma solidarité, et celle de l’ensemble de la francophonie, aux Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick».