Six provinces et un territoire en cour pour contester le coût d’écoles francophones de qualité équivalente. Qu’en pensent les partis fédéraux?

26 Sep 2019

« Ça fait 50 ans que le français est une langue officielle au pays et pourtant, encore une fois, les francophones sont obligés d’aller en cour pour défendre des droits à l’éducation qui leur sont acquis. C’est une injustice fondamentale et il faut que ça cesse ». C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, alors que le plus haut tribunal du pays est à Winnipeg pour entendre la cause du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB).

La FCFA trouve absolument aberrant que six provinces et un territoire soient intervenues dans cette cause pour dire, essentiellement, que le droit à des écoles francophones de qualité équivalente coûte trop cher. « Quand est-ce qu’on va cesser de traiter le français comme une langue d’accommodement ? Quand est-ce que les provinces et les territoires vont comprendre que le français est une langue officielle de ce pays depuis 50 ans et a un statut égal à l’anglais ? », s’interroge M. Johnson.

Pour la Fédération, ce retour des francophones en Cour suprême illustre encore une fois que la légitimité du français est en crise au pays. Plus que jamais, en pleine campagne électorale, il est important que les partis politiques fédéraux s’adressent à ce problème.

« Je m’adresse aujourd’hui aux chefs de partis fédéraux. Que pensent-ils du fait que dans une salle de tribunal à Winnipeg, les francophones font face à l’opposition en bloc de sept provinces et territoires sur une question fondamentale en matière d’accès à l’éducation en français ? Est-ce que c’est ça, le pays qu’on veut, un Canada où on respecte les droits en autant que ça ne coûte pas trop cher ? » demande M. Johnson.

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