La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada est fin prête pour la campagne électorale fédérale qui s’amorce et consacrera ses énergies à demander des engagements pour un plan de croissance de la francophonie. La FCFA s’emploiera à faire valoir que le français, dans le contexte politique et économique nord-américain actuel, est plus que jamais un élément majeur et déterminant de ce qui différencie le Canada.
« Cette campagne débute alors que le Canada est engagé, bien malgré lui, dans un conflit commercial qui touche aussi à la souveraineté nationale de notre pays. Le français est au cœur de l’identité canadienne et pouvoir faire affaires dans deux langues parlées sur cinq continents, c’est un avantage majeur pour un pays qui cherche à diversifier ses marchés. Un plan de croissance de la francophonie, c’est bon pour le Canada », déclare la présidente de la FCFA, Liane Roy.
Plus précisément, la FCFA cherchera des engagements des partis sur quatre priorités :
- L’apprentissage en français tout au long de la vie, de la petite enfance au postsecondaire et jusqu’à l’âge adulte;
- L’investissement dans la main-d’œuvre francophone et bilingue, entre autres par la reconnaissance des diplômes étrangers et des solutions aux pénuries dans divers secteurs;
- Une cible de 12 % en immigration francophone dès 2026 et un meilleur appui aux services d’établissement de langue française;
- L’accès à des activités, services et événements en français et la valorisation des cultures francophones.
La FCFA est déjà en communication avec tous les partis représentés au Parlement sur ces quatre priorités, depuis plusieurs mois. Au cours de la campagne, elle organisera avec ses membres des tables rondes avec les candidats et les candidates à divers endroits au pays pour discuter de ces priorités. La Fédération encourage aussi les citoyens et les citoyennes d’expression française à s’engager durant la campagne et lance aujourd’hui un site web à cette fin, monvotefrancophone.ca.
« Nous encourageons les citoyens et les citoyennes à interpeller les candidats et les candidates qui se présenteront à leur porte. Un plan de croissance, ce n’est pas seulement bon pour la francophonie, ça fait aussi partie de la solution pour le Canada dans le contexte où nous trouvons », indique Mme Roy.