La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation :
« Le 30 septembre est un jour férié au niveau fédéral, mais ne doit jamais être traité comme une journée de congé de plus dans le calendrier. Ce serait vider la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation de son sens et de l’intention avec laquelle elle a été instituée.
Pour la FCFA, il s’agit d’une journée pour prendre conscience, s’informer, s’éduquer. C’est pourquoi la Fédération organise à nouveau, cette année, une activité de réflexion et de sensibilisation à laquelle participent aujourd’hui ses employés et employées, ainsi que plusieurs personnes du réseau de la francophonie.
Nous, francophones vivant en situation minoritaire, parlons souvent de torts irréparables causés par l’assimilation. J’aimerais qu’aujourd’hui, nous prenions la mesure des torts irréparables subis par les peuples autochtones. Des torts qui vont de la perte de la langue et de la culture à la perte d’enfants aux mains des pensionnats autochtones.
Il nous appartient, à nous comme à l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes, d’agir pour réparer ces torts. Les appels à l’action de la Commission pour la vérité et la réconciliation nous montrent la voie. J’invite tous et toutes les francophones à en prendre connaissance et à agir dans ce sens.
Enfin, j’adresse ma compassion à tous ceux et toutes celles, chez les Inuits, les Premières Nations et les Métis, pour qui le 30 septembre s’accompagne de souvenirs douloureux. Aujourd’hui, en mon nom personnel et au nom de la FCFA, je réitère mon engagement envers la réconciliation ».