La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante à la suite du décès de la reine Élisabeth II plus tôt aujourd’hui :
« La reine Élisabeth II était chef d’État du Canada, une chef d’État qui parlait d’ailleurs couramment le français – certainement un exemple à suivre en matière de dualité linguistique. C’est aussi elle qui a ratifié la Charte canadienne des droits et libertés, qui a consacré et enchâssé le statut du français et les droits constitutionnels à l’éducation dans la langue de la minorité.
Je suis consciente qu’il existe, dans la francophonie comme dans la société canadienne, des différences de vues et de sentiments quant à l’institution monarchique et ce qu’elle représente.
Il reste qu’aujourd’hui, on rend hommage à une personne qui s’est dédiée à sa charge avec un immense sens du devoir pendant 70 ans. C’est un moment profondément historique que la fin de ce règne aux débuts duquel la grande majorité d’entre nous n’étions pas nés. C’est la fin d’une époque ».